Ravalomanana scioglie l'Assemblea Nazionale senza preavviso

Da giovedì 26 è effettivo il decreto presidenziale che ha sciolto l'Assemblea Nazionale in Madagascar. In altre parole il Presidente Ravalomanana non stava più nella pelle (doveva aspettare dicembre per le elezioni legislative ed il rinnovo dell'Assemblea e per poterne, verosimilmente, ottenere una completamente a suo favore) e dunque li ha mandati tutti a casa nel giro di 48 ore (il decreto è di martedì). E tanti ringraziamenti.

Anche Nigrizia ne parla...

Le elezioni anticipate ora sono previste per il 23 settembre. Sembra che i partiti d'opposizione intendano formare una grande coalizione che li raccolga tutti [Ravalomana il dicembre scorso ha avuto partita facile anche per l'enorme frammentarietà dell'opposizione].
I partiti sarebbero gli stessi che hanno sostenuto il "No" al referendum del 4 aprile, di cui ho parlato a suo tempo.

Intanto qui sotto l'articolo in francese di un giornale malgascio

26 juillet, Tananarive - La dissolution de l’Assemblée nationale est effective à partir d’aujourd’hui, conformément au décret n°2007-717 du 24 juillet 2007. Les regards sont désormais braqués sur Ambohitsorohitra et Mahazoarivo où l’on concocte actuellement le calendrier de l’élection législative anticipée. D’après nos sources, le président de la République et le gouvernement du général Charles Rabemananjara se penchent en ce moment sur les nouveaux découpages des circonscriptions électorales. Les électeurs vont-ils cette fois-ci élire les députés au niveau des districts ou des régions ? Le système de un député par district sera-t-il adopté cette fois-ci ?
Selon toujours notre source, le gouvernement et la Présidence de la République n’arrivent pas à s’entendre sur le système électoral à adopter : scrutin majoritaire à un tour ou scrutin uninominal à deux tours ? Des partis politiques comme le TEZA du conseiller politique du président Marc Ravalomanana roulent actuellement pour ce dernier système pour que les élus aient plus de légitimité. Reste donc à savoir si le chef de l’Etat se soumettra à la suggestion de son conseiller politique. Et quid de la révision de l’actuel code électoral ?